« Je ne peux pas parler. Je ne peux que peindre. » Après la Première Guerre mondiale, Mary Riter Hamilton a peint les champs de bataille pour témoigner du coût dévastateur de la guerre. Elle a souffert de maladies mentales et physiques en raison de ses peintures témoignant des expériences des soldats canadiens.

Née en 1867 à Teeswater en Ontario, Mary Riter Hamilton était une artiste en plein essor lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté. Elle a demandé au Fonds des souvenirs de guerre canadiens de l’envoyer au front en tant qu’artiste de guerre, mais sa demande a été refusée. Une fois la guerre terminée, le Amputation Club of British Columbia (aujourd’hui les Amputés de guerre) lui a commandé des peintures des champs de bataille. Tout en produisant quelque 350 œuvres en trois ans, elle a dû faire face à des conditions difficiles et a vu de ses propres yeux les ravages du conflit. Elle a fait don de la plupart de ses tableaux aux Archives nationales du Canada (aujourd’hui Bibliothèque et Archives Canada), ne voulant pas vendre ses œuvres. Les conditions de travail sur le terrain ont entrainé sa mauvaise santé et elle est décédée en 1954 dans la pauvreté et dans une relative obscurité.

Sources textes et vidéo : Historica Canada